Issus d’horizons différents et animés par un rapport expérimental (et plastique) à la musique, ces deux improvisateurs se rejoignent par le choix de leurs instruments et d’agrégats de matériaux dits pauvres, qu’ils utilisent pour leurs qualités de texture et de couleur, afin de créer une composition où l’importance du geste sonore est primordiale. C’est ce geste, toujours délicat, qui par insistance ou intermittence vient dessiner des figures fugaces d’un fond sans fond.